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Jeune et brillant docteur en psychologie, option sexologie, Patrick Nervi n’avait qu’une obsession : mettre à l’épreuve les thèses de Wilhelm Reich sur la fonction de l’orgasme.
Mais il fallait avant tout qu’il retrouve l’orgone. La même orgone qu’a cherchée Reich toute sa vie, l’élève banni de Freud.
Il décide donc de quitter Lisa, professeure de flûte au conservatoire, fille fragile et nymphomane sur les bords, sans savoir son lourd secret…Peu après son départ, il rencontre Gaïa et Kléa, deux mystérieuses filles qui lui feront goûter l’orgone pure dans un moment d’une rare intensité érotique, avant de disparaître sans laisser de traces.

Sentant que la fin de sa quête approche et que l’orgone est à portée de main, Patrick Nervi nous confie son témoignage dans un gymnase insalubre, où il s’est forgé une carapace de muscles.

Dans ce roman court, l’élève spirituel de Wilhelm Reich remettra toute sa vie en cause, jusqu’à sa naissance.
Un thriller psychologique aux scènes érotiques soignées, aux flash back sur l’enfance et nombreux dialogues formant un tout cohérent, invitant à la réflexion sur la condition humaine. Une aventure intérieure à mi-chemin entre métaphysique et philosophie bouddhiste, où alternent humour, critique de la science, et questionnement sur les fondements patriarcaux du couple. Ce texte est une vision de l’amour et de la mort radicalement antifreudienne, dans la veine vitaliste et révolutionnaire de Wilhelm Reich.

Découvert au 21ème siècle, le boson de Higgs était intriqué à une force inconnue. Mais sans les ordinateurs quantiques, le champ superposé à la « particule de Dieu », resta indétectable. Eblouis par l’exactitude de leurs calculs, les physiciens du précybernétique avaient bouclé le modèle standard de l’univers. Quant aux 95 % couverts par l’énergie sombre et la matière noire, la science de l’époque les classa sans autre interaction nouvelle sur la matière, donc indigne d’intérêt.

Il fallut attendre plus d’un demi-siècle pour que ces inconnues gigantesques se révèlent aux nouvelles générations de chercheurs. Un soir du 12 février 2065, à mille mètres sous le permafrost Groenlandais, la bio-généticienne Suki Yukawa visita la salle des commandes du premier collisionneur Einstein. L’ordinateur quantique le plus puissant du monde perdit brutalement le contrôle. En moins d’une milliseconde, ses moniteurs se synchronisèrent sur une onde inconnue émanant de la nouvelle chambre à vide Hans Mayer. Les cinquante écrans émirent ensemble près de deux millions de signes anarchiques avant de plonger le détecteur dans un black-out général.

Demandé urgemment par le directeur du CERN, le grand mathématicien indien Jiddu Ramanujan réussit à décoder une partie de ce gigantesque bug ayant laissé de rares traces sur les plaques de silicium. Il put en extraire un algorithme qu’on appellerait désormais l’Algorithme Ramanujan.

L’évènement sera le point de départ de cette uchronie apocalyptique, plongeant l’humanité dans l’ère cybernétique. Le schisme de la science, l’inversement Nord-Sud et la guerre civile globale s’installeront sur les décennies suivantes, tout autour des grands chantiers de la série Einstein I en 2095 au Groenland, et Einstein II sur l’équateur africain en 2129.

Le CERN prit son indépendance politique et se rebaptisa AISO ( Alliance Internationale Scientifique Oméga). Dans une atmosphère de corruption et de division, l’ONU dut finalement se dissoudre. Une petite majorité du monde politique vota la fusion à l’Alliance. Le reste du bloc constitué des forces militaro-industrielles de l’ex-conseil de sécurité devint L’ARCOM, Armée Régulière du Commerce mondial.

Renforcée par les mafias et les pouvoirs corrompus des pays du Nord et de l’Est, l’ARCOM perpétra ses premiers attentats anti-scientifiques et tenta par tous les moyens de juguler la fuite de ses derniers grands cerveaux vers le Sud.

En l’an 2145, le champ de force qui avait permis de nombreuses formules de clonage d’androïdes et de néo-matériaux redevint inactif. L’algorithme Ramanujan ne parvenait plus à décoder quoi que ce soit. Il manquait le tout dernier maillon de la chaîne, l’ultime lien entre l’inerte et le vivant, l’infiniment petit et l’infiniment grand. Pour la première fois, muni d’une combinaison spéciale, un homme est envoyé au cœur de l’Einstein II africain, directement au contact des radiations résiduelles laissées par la force.

En 2345, au début d’une seconde guerre froide, le premier pont transatlantique vit le jour.

À bientôt!

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